Est paru récemment le deuxième tome de la saga des immigrés italiens en France.
Bella ciao, c’est un chant de révolte, devenu un hymne à la résistance dans le monde entier…
En
Est paru récemment le deuxième tome de la saga des immigrés italiens en France.
Bella ciao, c’est un chant de révolte, devenu un hymne à la résistance dans le monde entier…
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A noter : Mehdi Charef a été désigné, le 15 juin 2020, lauréat du Prix littéraire de la Porte Dorée 2020 pour son livre « Rue des Pâquerettes », éditions
« L’Homme, petit ou grand, a besoin d’étoiles pour se repérer. Il a besoin de modèles pour se construire, bâtir son estime de soi, changer son imaginaire, casser les préjugés qu’il projette sur lui-même et sur les autres. Dans mon enfance, on m’a montré beaucoup d’étoiles. Je les ai admirées, j’en ai rêvé : Socrate, Baudelaire, Einstein, Marie Curie, le général de Gaulle, Mère Teresa ? Mais des étoiles noires, personne ne m’en a jamais parlé. Les murs des classes étaient blancs, les pages des livres d’histoire étaient blanches. J’ignorais tout de l’histoire de mes propres ancêtres. Seul l’esclavage était mentionné. L’histoire des Noirs, ainsi présentée, n’était qu’une vallée d’armes et de larmes. Pouvez-vous me citer un scientifique noir ? Un explorateur noir ? Un philosophe noir ? Un pharaon noir ? Si vous ne le savez pas, quelle que soit la couleur de votre peau, ce livre est pour vous. Car la meilleure façon de lutter contre le racisme et l’intolérance, c’est d’enrichir nos connaissances et nos imaginaires.
Ces portraits de femmes et d’hommes sont le fruit de mes lectures et de mes entretiens avec des spécialistes et des historiens. De Lucy à Barack Obama, en passant par Ésope, Dona Béatrice, Pouchkine, Anne Zingha, Aimé Césaire, Martin Luther King et bien d’autres encore, ces étoiles m’ont permis d’éviter la victimisation, d’être capable de croire en l’Homme, et surtout d’avoir confiance en moi. » Lilian Thuram
« Ma grand-mère habitait à Sarajevo, à cinq cents mètres de l’endroit où l’archiduc François-Ferdinand a été assassiné en juin 1914, événement considéré comme déclencheur de la Première Guerre mondiale. A la fin de la Seconde, en mai 1945, on la retrouve à Berlin, au milieu des décombres, entourée de ses enfants. Ces deux anecdotes sont le fondement d’une quête qui retrace presque deux siècles et demi d’une chronique à la fois familiale et historique. Commencé en Autriche à la mort de Mozart, en 1791, tandis que la France où je verrai le jour est en pleine ébullition révolutionnaire, ce roman met tour à tour en scène six générations d’une famille. Balayant une Mitteleuropa en perpétuelle évolution, il tâche de rendre hommage à ceux dont l’histoire n’a pas retenu les noms, mais qu’elle a tout de même embarqués dans ses bouleversements. Et, en ces temps où la situation des migrants n’a jamais été aussi controversée, il a aussi pour volonté de remettre dans nos cœurs les péripéties modestes et singulières de nos origines. » T. B.
Vient de paraitre : Bella ciao, Futuropolis Gallisol Editions, septembre 2020
Après les années Spoutniks, Baru, auteur lorrain, fils d’immigrés, nous emmène dans sa dernière Bande dessinée » Bella Ciao » sur
N° 1329 avril-juin 2020 : Migrations et création littéraire.
N° 1328 janvier-mars 2020 : Les réfugiés dans l’impasse.
N° 1327 octobre-décembre 2019 : Capitales européennes et diversité culturelle.
« Successivement membres de la Triple Alliance, neutres, puis alliés à la Triple Entente, les Italiens ont une expérience particulière de la Première Guerre mondiale. L’expérience de la mobilisation militaire est d’autant plus inédite pour les immigrés italiens qui vivent et travaillent dans un pays dans lequel le regard posé sur eux n’a pas toujours été bienveillant. Longtemps accusés de voleurs ou de traîtres, les Italiens doivent désormais répondre à l’appel sous les drapeaux de leur patrie d’origine, dévoiler leur ferveur à combattre un ennemi commun à la « civilisation latine », et ce, d’autant plus qu’à partir de 1916, les forces de l’ordre françaises et italiennes collaborent pour arrêter ceux qui se dérobent à ce devoir : les insoumis et les déserteurs. »
Cet article relate les dynamiques qui se sont mises en place avec l’immigration espagnole au cours du XXème siècle, en effectuant un focus particulier sur les femmes et sur le nord parisien. Traditions, patriarcat, travail, crise économique, résistance, ascension sociale sont autant de thèmes abordés dans cet article.
Un article publié dans Cahiers de la Méditerranée, qui porte sur les fondements des solidarités associatives, et analyse le concept d’association comme expression formalisée des solidarités et lieu d’expression des solidarités informelles.
« Le « problème nord-africain » : c’est ainsi que la police a pris pour habitude de qualifier après-guerre la question des Algériens installés en région parisienne. Théoriquement égaux en droit avec les autres citoyens français, ils étaient cantonnés à certains emplois et quartiers, en butte à une forte emprise policière et objets de nombreux fantasmes touchant à leurs pratiques sexuelles ou délinquantes. » (Notes de l’éditeur)