La conférence « Immigration : le lexique de l’extrême droite a-t-il gagné le débat public ? » du 15 janvier 2020 au Musée National de l’Histoire de l’Immigration est à
Ciao Italia ! Un siècle d’immigration et de culture italiennes en France (1860-1960)
« Ciao Italia ! Un siècle d’immigration et de culture italiennes en France (1860-1960) », une exposition virtuelle du musée national de l’histoire de l’immigration.
« La France et l’Italie, c’est comme une histoire
Persona grata, l’art contemporain interroge l’hospitalité
Une exposition en ligne du musée national de l’histoire de l’immigration et du MAC VAL, qui questionne l’accueil des migrants et l’hospitalité de nos sociétés grâce à l’art contemporain.
La mobilisation des immigrés italiens en Vaucluse pendant la Première Guerre mondiale
« Successivement membres de la Triple Alliance, neutres, puis alliés à la Triple Entente, les Italiens ont une expérience particulière de la Première Guerre mondiale. L’expérience de la mobilisation militaire est d’autant plus inédite pour les immigrés italiens qui vivent et travaillent dans un pays dans lequel le regard posé sur eux n’a pas toujours été bienveillant. Longtemps accusés de voleurs ou de traîtres, les Italiens doivent désormais répondre à l’appel sous les drapeaux de leur patrie d’origine, dévoiler leur ferveur à combattre un ennemi commun à la « civilisation latine », et ce, d’autant plus qu’à partir de 1916, les forces de l’ordre françaises et italiennes collaborent pour arrêter ceux qui se dérobent à ce devoir : les insoumis et les déserteurs. »
Roms et Gens du voyage, une histoire française et européenne
La conférence propose de retracer l’histoire des mondes tsiganes en France et dans le monde depuis l’époque moderne. L’histoire des Roms, des Sinti-Manouches et des Caló-Gitans est ancrée dans l’histoire très ancienne des mondes européens. Dès l’époque moderne, on les retrouve installés dans la quasi-totalité du bassin méditerranéen et dans toutes les régions de l’Europe, selon des modèles variés d’implantations urbaines et rurales.
Espagnoles en « banlieue rouge ». L’Intégration à travers le parcours des femmes (1920-2000)
Cet article relate les dynamiques qui se sont mises en place avec l’immigration espagnole au cours du XXème siècle, en effectuant un focus particulier sur les femmes et sur le nord parisien. Traditions, patriarcat, travail, crise économique, résistance, ascension sociale sont autant de thèmes abordés dans cet article.
Idées reçues sur les générations issues de l’immigration
« Si l’immigration constitue un thème de débat et une préoccupation des pouvoirs publics, les enfants issus de cette immigration sont encore trop méconnus malgré de récents travaux scientifiques. La réalité et la diversité de leurs situations sont déformées par les clichés : échec scolaire, délinquance, déracinement, marginalisation sociale, absence d’engagement politique… Qui sont vraiment ces « deuxième », aujourd’hui troisième voire quatrième, générations ? Au travers d’une approche historique et sociologique, Peggy Derder recadre bon nombre d’idées reçues et montre ces descendants de l’immigration tels qu’ils sont et tels qu’ils évoluent dans cette France qu’ont choisie leurs parents et qu’ils ont profondément modifiée au cours de ces dernières années. » (Notes de l’éditeur)
Polonaises aux champs : lettres de femmes immigrées dans les campagnes françaises, 1930-1935
« Traduites du polonais, les lettres poignantes de jeunes immigrées employées comme bonnes de ferme en Indre-et-Loire constituent le corps central de cet ouvrage. Une équipe d’historiennes et de polonistes a tenté, à partir de ces fragments de vie, de recomposer des trajectoires oubliées. » (Notes de l’éditeur)
Le Baluchon et le jupon. Les Suissesses à Paris, itinéraires migratoires et professionnels (1880-1914)
« Le 12 août 1889, Madeleine L, garde-barrière à Cressier, écrit à l’ambassadeur suisse à Paris une lettre le suppliant de lui renvoyer sa fille, Marguerite, arrivée dans la capitale française quelques jours plus tôt. Comme elle, des milliers de Suissesses sont parties pour la ville Lumière. En effet, entre 1880 et 1914, les Suissesses représentent l’une des principales populations féminines étrangères de la capitale. A rebours des clichés qui font de la Confédération helvétique un pays de cocagne, se dégage de cette étude une émigration oubliée aussi bien dans le pays de départ que dans le pays d’arrivée. » (Notes de l’éditeur)
La dictature de Salazar face à l’émigration : l’État portugais et ses migrants en France (1957-1974)
« Pour se maintenir au pouvoir, la dictature portugaise organise une politique d’émigration duplice et inefficace qui sert ses intérêts politiques, économiques, financiers et militaires. Elle empêche la population d’émigrer légalement et la contraint à la clandestinité en France. » (Présentation de l’ouvrage)