« Qui se ressemble s’assemble », dit-on. Cette fausse évidence justifie les replis et les rejets. Devons-nous être les mêmes pour vivre côte à côte ? La réponse est non. Ce n’est ni nécessaire, ni souhaitable. Mais l’affirmer ne suffit pas. Écrit dans un langage clair, illustré de nombreux exemples, ce livre engagé croise anthropologie et politique. Il commence avec le monde enchanté des ressemblances familiales, où la nature est invoquée pour garantir la lignée, et se poursuit avec le mythe de la « famille nationale ». Deux types de société sont fondés sur la ressemblance. Le premier est radicalement excluant : il impose le rejet des minorités ou, dans un processus totalitaire, leur destruction. Le second est autoritairement incluant : il prône l’assimilation des groupes minoritaires. Les deux perspectives sont dissemblables mais aucune n’accepte les minorités telles qu’elles sont. Nicole Lapierre défend un comparatisme apte à constater l’évidence des différences sans les hiérarchiser. Elle inverse la proposition : qui s’assemble se ressemble (un peu), sans pour autant perdre sa singularité ». Notes de l’éditeur
« De l’assimilation à l’intégration : les immigrés en Champagne-Ardenneaux XIXe et XXe siècles »
« Région frontalière au cœur de l’Europe, la Champagne-Ardenne a vu se succéder différentes vagues migratoires, liées principalement au négoce mais aussi à la guerre. À travers trois grandes périodes, cette étude retrace l’histoire migratoire d’une région fortement marquée par les différentes campagnes militaires européennes menées à proximité et par les deux conflits mondiaux. » Résumé de l’article lisible dans son intégralité ici : https://journals.openedition.org/hommesmigrations/231