L’immigration suisse en France a suscité jusqu’à présent peu de travaux d’importance. Pourtant elle fut loin d’être négligeable. En 1851, les Suisses représentent près de 6% des étrangers installés sur le territoire français et,malgré la loi de 1889 accordant automatiquement la nationalité à tout enfant né en France de parents étrangers, la communauté helvétique représente en 1891 7,5% de la population étrangère totale…
Livre : « Le Royaume sans racines »
Dans ce roman, chronique d’une communauté turque transplantée en Haute-Marne, on sent l’Orient, son soleil, ses coutumes et ses parfums qui s’oppose au faux Eldorado de cette terre d’accueil qu’est la France. Opacité de la langue (difficulté d’entrer dans la langue d’accueil pour la première génération), sentiment d’aliénation de l’individu déraciné ; regret du paradis perdu (la Turquie, qui pourtant n’en était pas un), déception du faux Eldorado d’accueil et quête éperdue de la dignité tant humaine que culturelle sont les lignes de forces qui traversent ce roman et lui donnent une incroyable chaleur humaine.
Documentaire : « Fils de Suisses, une immigration oubliée »
Entre 1850 et 1950, nombreux sont les Helvètes qui, poussés par une situation économique difficile, ont quitté leur Suisse natale. Certains sont allés en Amérique, en Australie, en Algérie. Mais aussi, et c’est moins connu, en France où ils étaient 200.000 avant la Seconde Guerre Mondiale.
Livre : « Le vent vivant des peuples »
Ce livre présente cent récits de vie recueillis en Champagne-Ardenne par l’écrivain Michel Séonnet et illustrés par le graphiste Ronald Curchod. Ce projet a été réalisé à l’initiative de l’association Initiales avec le concours du FASILD (L’ACSÉ), de la DRAC et du Conseil régional de Champagne-Ardenne.
(Editions CREAPHIS, 2006, 210 pages)
Etude : « Recherche histoire et mémoire – Université de Reims »
Cette étude commandée par l’Etat (L’ACSÉ) et réalisée par l’Université de Reims a voulu appréhender le fait migratoire en Champagne-Ardenne.